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Contrôle Datadock D²OF VS Audit Qualiopi, quelles différences ?

Le référentiel 2025 du GIE D²OF encadre les contrôles qualité menés par les financeurs, notamment les OPCO. Il vise à garantir que les formations financées sont conformes, utiles et réalisées dans le respect des obligations.

Un financeur en costume prend des notes pendant un contrôle qualité face à un représentant d’un organisme de formation assis avec un ordinateur portable. Une salle de réunion lumineuse, un tableau indiquant

Qu’est-ce que le contrôle Datadock D²OF

Le dispositif de contrôle qualité D²OF repose sur le référentiel 2025, élaboré en application du décret n°2023-1396 du 28 décembre 2023. Il encadre les actions des financeurs (OPCO, Pôle emploi, etc.) pour s’assurer que les formations financées sont conformes aux exigences légales et aux standards de qualité attendus.

Ce référentiel comprend 6 critères et 19 indicateurs. Il constitue la base des contrôles de service fait, qui vérifient que les formations réalisées sont bien conformes à ce qui a été déclaré et financé.

Chaque indicateur du référentiel est accompagné :

  • d’une description détaillée,
  • du niveau de conformité attendu,
  • d’exemples d’éléments de preuve à produire,
  • et d’une grille d’évaluation claire permettant une lecture objective.

💡Ces contrôles sont réalisés de manière transparente, impartiale et contradictoire, en mobilisant des preuves essentielles et complémentaires fournies par l’organisme de formation

Objectifs du contrôle qualité D²OF

Le contrôle qualité mené par les financeurs à l’aide du référentiel D²OF 2025 a pour vocation principale de garantir l’usage pertinent et conforme des fonds alloués à la formation professionnelle. Il s’inscrit dans une logique d’amélioration continue, de fiabilité des pratiques et de responsabilité partagée entre financeurs et prestataires.

Les objectifs poursuivis sont les suivants :

  • S’assurer de la transparence et de la véracité des informations transmises aux bénéficiaires (contenu des formations, modalités, conditions de financement, etc.)​.
  • Vérifier la cohérence entre les prestations effectivement délivrées et les engagements contractuels (convention, programme, durée, objectifs pédagogiques)​.
  • Évaluer l’adéquation des formations aux besoins réels des stagiaires grâce à des phases d’analyse initiale, des méthodes pédagogiques adaptées et un accompagnement ciblé tout au long du parcours​.
  • Contrôler la conformité des ressources pédagogiques, des équipements, des documents transmis et des pratiques de sous-traitance, afin de garantir la qualité globale de l’offre​.
  • Identifier et prévenir les dysfonctionnements (irrégularités, incohérences, fraudes éventuelles) dans un souci de bonne gestion des fonds publics​.

Ce cadre de contrôle vise donc à renforcer la crédibilité de la formation professionnelle et à favoriser des pratiques plus transparentes, traçables et adaptées aux évolutions du secteur.

Modalités de réalisation des contrôles

Le contrôle qualité D²OF est mené par les financeurs de la formation professionnelle (OPCO, Pôle emploi, État, Régions…) ou par des prestataires mandatés.

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Lieu du contrôle

Sur pièces ou sur site : le contrôle peut être réalisé à distance sur dossier ou directement dans les locaux de l’organisme.

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Le référentiel

  • Analyse des preuves : pour chaque indicateur, des éléments de preuve essentiels sont exigés et des éléments complémentaires peuvent être demandés si nécessaire.

  • Utilisation d’un guide d’interprétation : ce guide, inclus dans le référentiel, précise les niveaux attendus, les cas de non-conformité et les bonnes pratiques pour chaque critère.

Conséquences d’un contrôle D²OF

À l’issue du contrôle réalisé par le financeur, un rapport de contrôle est systématiquement établi. Ce document officiel récapitule :

  • La nature et l’étendue des vérifications effectuées,
  • Les éléments de preuve examinés,
  • Les éventuelles non-conformités relevées (mineures ou majeures),
  • Les recommandations ou demandes de correction, avec les délais associés.

🚨L’organisme de formation dispose d’un délai de 7 jours pour exercer un droit de réponse et formuler ses observations ou éléments justificatifs. Cette phase permet un traitement contradictoire et équitable.

En fonction des constats :

  • En cas de conformité, aucune suite n’est engagée.
  • En cas de non-conformité partielle, une régularisation peut être demandée.
  • En cas de non-conformité grave ou répétée, le financeur peut décider du déréférencement de l’organisme, ou du non-remboursement des prestations concernées.

Cette étape finale renforce l’obligation de responsabilité et de traçabilité dans l’usage des fonds publics alloués à la formation professionnelle​.

Membres et partenaires du GIE D²OF

Le GIE D²OF réunit plusieurs acteurs majeurs du financement de la formation professionnelle. Ensemble, ils mettent en commun leurs moyens pour piloter et faire évoluer la plateforme Datadock, en cohérence avec leurs missions qualité.

Les membres actifs sont notamment :

  • Les 11 OPCO, chargés d’accompagner les branches professionnelles
  • 17 ATpro, représentés au sein du groupement par Certif’Pro
  • Les structures nationales comme ANFH, AGEFICE et FIF PL
  • La Région Normandie, engagée dans le soutien aux organismes régionaux

Ces membres assurent le fonctionnement du dispositif et participent aux orientations stratégiques du GIE.

À côté des membres, d’autres financeurs utilisent Datadock dans le cadre de leurs actions, sans être membres du groupement.

Ils bénéficient d’un accès à la base de données via un droit d’utilisation, mais ne participent pas à la gouvernance ni aux décisions collectives du GIE.

Questions fréquentes

Qui réalise les contrôles qualité du Datadock ?

Les financeurs de la formation professionnelle (OPCO, Pôle emploi, Régions…) ou des prestataires mandatés, conformément à l’article L.6316-1 du Code du travail.

Quelles garanties pour les organismes contrôlés ?

Le processus est impartial, contradictoire et transparent. L’organisme peut apporter des preuves, répondre au rapport, et bénéficier d’un traitement équitable.

Comment sont sélectionnés les organismes à contrôler ?

Par pondération (selon les volumes de financements) ou aléatoirement. Exemple : en 2018, 800 organismes ont été sélectionnés selon ces critères.

Peut-on refuser un contrôle ?

Non. Le refus est sanctionnable, pouvant mener à un déréférencement de l’organisme.

Quel est le résultat attendu ?

Un rapport écrit et motivé, listant anomalies, recommandations, et éventuelles sanctions.