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La sous-traitance en formation professionnelle soulève de nombreuses questions pour les organismes de formation comme pour les formateurs indépendants. Entre obligations réglementaires, démarches administratives (NDA) et exigences Qualiopi, difficile de s’y retrouver sans guide clair.
Pourtant, ignorer ces règles peut compromettre la conformité de votre structure… voire bloquer vos financements publics.
La sous-traitance en formation professionnelle désigne le fait pour un organisme de formation (le donneur d’ordre) de confier la réalisation d’une action de formation à un tiers, appelé sous-traitant. Ce dernier peut être une personne physique (ex. : formateur indépendant) ou une personne morale (ex. : société de formation).
Dans ce type de relation, le sous-traitant n’est pas en lien direct avec le client final (comme le titulaire d’un CPF). Il agit sous la responsabilité de l’organisme principal, qui reste l’interlocuteur contractuel du client. Un contrat de sous-traitance formel encadre cette relation.
⚠️ À ne pas confondre avec la prestation de services, qui repose sur un contrat distinct (régie par l’article 1710 du Code civil). Un prestataire fournit un service ponctuel (ingénierie, conseil, accompagnement), sans se substituer à l’organisme dans l’exécution de l’action de formation.
Tout sous-traitant en formation professionnelle, qu’il soit formateur indépendant ou organisme, doit impérativement disposer d’un Numéro de Déclaration d’Activité (NDA) s’il réalise des actions de formation pour le compte d’un donneur d’ordre.
Cette obligation s’applique dès lors que le sous-traitant réalise une activité entrant dans le champ de la formation professionnelle continue, à titre principal ou accessoire. Il doit alors effectuer une déclaration auprès de la DREETS dans les 3 mois suivant sa première prestation.
Le NDA est indispensable pour :
Sans ce numéro, le sous-traitant agit en dehors du cadre légal, ce qui peut compromettre la conformité du donneur d’ordre, notamment dans le cadre des financements publics comme le CPF.
Selon le décret n°2019-565 du 6 juin 2019, la certification Qualiopi est obligatoire pour les prestataires qui souhaitent bénéficier de fonds publics ou mutualisés. Mais pour les sous-traitants, l’obligation dépend du cadre d’intervention : lien avec l’apprenant, nature de la prestation, financement mobilisé… Voici les cas possibles.
Dans ce cas, la certification Qualiopi n’est pas obligatoire pour le sous-traitant. C’est l’organisme donneur d’ordre qui porte la responsabilité de la qualité de la formation. Le sous-traitant doit cependant respecter les exigences définies par le donneur d’ordre, notamment celles liées à l’indicateur 27 du Référentiel National Qualité.
Depuis le 1er avril 2024, tout sous-traitant qui réalise une action de formation financée par le CPF doit obligatoirement être certifié Qualiopi. Cette mesure vise à renforcer la traçabilité et la qualité des formations financées par des fonds publics ou mutualisés, même si le sous-traitant n’est pas en relation directe avec l’apprenant.
Si le sous-traitant ne réalise pas directement une action de formation mais fournit un service de support (exemple : ingénierie pédagogique, location de salle, appui logistique ou administratif), alors il n’est pas concerné par l’obligation de certification Qualiopi. Il s’agit ici d’une prestation de service encadrée par un autre type de contrat.
Un sous-traitant n’est pas directement audité dans le cadre d’un audit Qualiopi. C’est l’organisme donneur d’ordre, certifié ou en cours de certification, qui est évalué sur sa capacité à encadrer, sélectionner et suivre ses sous-traitants.
L’élément clé ici est l’indicateur 27 du Référentiel National Qualité, qui impose à l’organisme principal de démontrer :
Concrètement, lors de l’audit, le certificateur peut demander :
Un sous-traitant mal encadré ou non conforme peut donc impacter négativement l’audit de l’organisme principal, même s’il n’est pas audité lui-même.
Le décret sera applicable le 1er avril 2024 pour toutes les mesures qui concernent la sous-traitance.
Oui. La modification des articles du code du travail font mention uniquement du dispositif « Mon Compte Formation », il n’est aucunement mention des autres types de financeurs.
Nous vous confirmons donc qu’à ce stade, l’obligation de certification de certains sous-traitants ne concernent que ceux intervenant au profit du dispositif « Mon Compte Formation »*.
Tout à fait, les modalités d’audit des sous-traitants sont précisées dans le guide de lecture en version 9.
Sachez que Certifopac est spécialisé dans la délivrance de la certification Qualiopi. Nous proposons un tarif spécifique pour les sous-traitants, avec des modalités de paiement avantageuses. En effet, il est possible de régler la certification en plusieurs fois sans frais.
N’attendez plus et devenez conforme à la réglementation en demandant votre certification Qualiopi. Vous pouvez réaliser une demande de devis.
Vous devrez vous engager avec un organisme certificateur Qualiopi, comme Certifopac.
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Attention, certains certificateurs pratiquent des frais cachés et des redevances annuelles qui vous rendent captifs. Consultez nos tarifs pour en savoir plus.
Oui, il faut se faire certifier Qualiopi, selon les exigences du guide de lecture V9 qui précise cela, quel que soit votre statut juridique (EI, EURL, SARL, SASU, Association, SCOP, SCIC, etc.), SAUF si vous êtes sous le statut « Micro-entrepreneur » (Inférieur à 77 700 € de CA HT annuel).
La version 9 du guide de lecture du référentiel national qualité précise quels sont les indicateurs Qualiopi à respecter pour les prestations qui sont réalisées en sous-traitance CPF. Il est possible d’ouvrir une grille d’audit démo sur Appolo, notre application métier, pour que vous puissiez connaître et comprendre les attendus de chaque indicateur (A titre indicatif uniquement).
Un formateur qui travaille via une SCOP/SCIC ou une société de portage est un salarié. C’est donc la SCOP ou la SCIC qui sera considérée comme structure « sous-traitante » et qui devra obtenir Qualiopi. Comme dans le cas d’un salarié d’une association. En effet, la sous-traitance peut revêtir une forme « personne physique » ou « personne morale ».
Si l’on s’en tient à la version 9 du guide de lecture, il y a 3 nouveautés fondamentales qui n’existaient pas avant, et qui concernent uniquement les sous-traitants CPF.
A savoir :
Oui, vous pourrez tout à fait vous lancer dans la démarche. En effet, le fait d’obtenir la certification Qualiopi pourrait être un argumentaire stratégique afin de devenir référencé auprès d’organisme commanditaire.
L’audit Qualiopi portera sur les prestations confiées par le donneur d’ordre. Depuis le 1er septembre 2023, il est nécessaire de justifier de la réalisation d’au moins une action. Si vous n’en avez pas encore réalisé, il le faudra avant l’audit.
Non, cette pratique appelée « sous-traitance en cascade » est interdite pour les prestations CPF.
Oui, car du moment que vous n’êtes pas micro-entrepreneur, vous êtes concerné par Qualiopi dans le cadre de ce décret.